Un projet de loi vise à interdire l'enseignement de la soi-disant « théorie du genre » dans les écoles italiennes, en utilisant une définition vague qui ouvre la porte à des interprétations arbitraires et potentiellement dangereuses. Cette tentative de censure sans précédent représente une menace sérieuse pour la liberté d'enseignement et l'autonomie des écoles en Italie, en limitant la discussion de sujets cruciaux pour le respect de la diversité.

La « théorie du genre » est un concept inexistant, utilisé par des groupes conservateurs pour répandre la peur et la désinformation. Il ne s'agit pas d'une « théorie » enseignée dans les écoles, mais d'un terme inventé pour semer la haine et la division. Discuter de l'identité de genre et de l'orientation sexuelle dans les écoles ne répand pas d'idéologies, mais offre des outils pour comprendre et respecter les personnes LGBT+.

Fournir des informations scientifiquement exactes sur l'identité de genre et l'orientation sexuelle dans les écoles apporte également un soutien vital aux jeunes qui explorent leur identité. Refuser cette possibilité revient à priver de nombreux élèves d'informations essentielles pour vivre de manière authentique et en toute sécurité. La censure de ces sujets aurait également un impact dévastateur sur la santé mentale et le bien-être des jeunes LGBT+. Si elle est approuvée, cette loi ne censurera pas seulement les informations sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre dans les écoles, mais créera également un environnement éducatif hostile pour les personnes LGBT+, les exposant à une discrimination et à des brimades accrues.

À l'instar d'autres lois en Russie, en Bulgarie, en Hongrie et en Floride avec la loi dite « Don't Say Gay », cette proposition italienne empêcherait les enseignants de discuter ouvertement des questions LGBT+, tout en portant atteinte à leur liberté et à leur professionnalisme.

Le temps presse : un amendement contre la « théorie du genre » a été discuté et voté au Parlement, ouvrant la voie à cette loi néfaste.

Ensemble, envoyons un message clair au Parlement et au gouvernement italiens : les écoles doivent rester des lieux d'inclusion et de liberté, où chaque élève, quelle que soit son identité de genre ou son orientation sexuelle, peut se sentir en sécurité dans des espaces éducatifs qui respectent son identité.

Ne laissez pas la censure prévaloir sur les droits et l'éducation des nouvelles générations.