Interdisez les « thérapies de conversion » en France !

Lors de la première semaine d’octobre, l’Assemblée Nationale examine une proposition de loi visant à interdire les « thérapies de conversion ». Nous demandons aux député·es et aux sénateur·ices d’appuyer ce projet de loi.

DERNIÈRES NOUVELLES – 5 octobre 2021 : Aujourd’hui, l'Assemblée nationale a voté, à l'unanimité, la proposition de loi interdisant les « thérapies de conversion ». C’est un immense pas en avant car la communauté LGBT+ française pourra en finir avec les pratiques qui relèvent de la torture physique et psychologique, et qui prétendent changer l’orientation sexuelle et l’identité de genre des personnes LGBT+, et notamment des plus jeunes.

Maintenant, la balle est dans le camp du Sénat. Si le Sénat est dominé par une droite qui a trop longtemps cédé aux lobbies religieux, nous souhaitons qu’il adopte ce projet de loi en première lecture à une large majorité. Ensemble nous avons tant accompli en soutenant la communauté LGBT+ française dans cette lutte. Il y a urgence : poursuivons nos efforts pour que cette loi passe avant la fin de la session ordinaire et l’élection présidentielle.

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Les « thérapies de conversion » détruisent la vie de personnes LGBTI+ dès leur plus jeune âge. Ces rites d’un autre âge visent à persuader les personnes LGBTI+ que leur différence est une maladie. Leurs auteurs entendent ainsi « guérir » l’homosexualité et la transidentité par des pratiques sectaires qui relèvent de la torture physique et psychologique.

Dans notre pays, plusieurs organisations religieuses s’y livrent encore. Ainsi, elles infligent de véritables rituels de soumission qui, sous diverses formes, ont des effets psychologiques et physiques désastreux. Les associations chrétiennes « Courage » et « Torrents de Vie » les exercent sous couvert d’un prétendu accompagnement spirituel. Pourtant, ces pratiques souvent dissimulées concernent tous les cultes, qu’il s’agisse notamment du christianisme, de l’islam ou du judaïsme, et relèvent bien de la torture.

En dehors des sphères religieuses, certain·es praticien·es de santé soumettent également leurs patient·e·s à de prétendues « thérapies » visant à modifier leur orientation sexuelle ou leur identité de genre. Ainsi, sous couvert de soin et d’accompagnement, ces personnes brutalisent des personnes LGBTI+ en toute impunité.

Les victimes sont souvent des personnes mineures et donc influençables. Leurs parents se rendent souvent complices de ces violences.

Cette situation est indigne de la France et de l’Europe. Nous attendons une réponse politique ferme, sans faiblesse, ni duplicité : Non, l’homosexualité, la bisexualité et la transidentité ne sont pas des maladies ! Nul ne peut se prévaloir du soin médical ou de l’accompagnement spirituel pour mutiler nos corps et traumatiser nos enfants ! 

Bien que ces faits soient connus et jugés inacceptables par la majorité des Français·es, la France ne dispose pas d’un arsenal législatif cohérent pour qualifier et condamner les « thérapies de conversion ». Il est temps pour la France d’emboîter le pas de l’Allemagne sur le plan de la loi.

Vous pouvez aider les personnes LGBTI+ en soutenant cette pétition.

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Objectif : 20 000

Aux député·e·s et aux sénateur·rices :

Mesdames et Messieurs les député·e·s,
Mesdames et Messieurs les sénateur·rices,

 

Au début du mois d’octobre, vous aurez l’opportunité historique d’interdire les thérapies de conversion en France.

Les « thérapies de conversion » ont des conséquences psychologiques ou physiques irréversibles et détruisent la vie de personnes LGBTI+ dès leur plus jeune âge. 

Nous attendons une réponse législative adaptée pour faire avancer notre pays. Car malgré une situation connue et documentée, la République française ne dispose pas d’un arsenal législatif et pénal cohérent pour qualifier précisément ces crimes et les faire condamner. 

À ce titre, la loi proposée par Laurence Vanceunebrock constitue une avancée notable pour les personnes LGBTI+. Elle permet de qualifier pénalement ces actes de façon cohérente.

Nous vous demandons d’appuyer cette initiative parlementaire. 


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