La Commission britannique des organisations caritatives devrait enquêter sur la compatibilité des pratiques d'« exorcisme gay » de l'église Forward In Faith avec la loi britannique sur les organisations caritatives.
Les récentes révélations concernant la Forward In Faith Church International Incorporated (FIFCII) et son implication dans des pratiques d'« exorcisme gay » ont suscité l'indignation et l'inquiétude. Ces pratiques, qui prétendent changer ou « guérir » l'orientation sexuelle d'une personne en chassant les « démons », sont non seulement discréditées par les experts médicaux et psychologiques, mais elles sont aussi profondément nocives pour les personnes qui les subissent.
Au Royaume-Uni, les organisations caritatives sont censées agir dans l'intérêt du public. Les activités de la FIFCII, telles qu'elles ont été rapportées, semblent contredire les principes d'égalité et de dignité humaine qui sous-tendent la loi britannique sur les associations caritatives. La promotion de pratiques aussi nuisibles et discriminatoires soulève de sérieux doutes quant au respect par la FIFCII de ses obligations en tant qu'association caritative.
Dans une société qui valorise les droits humains et l'inclusion, il est essentiel que les associations caritatives soient tenues de respecter les normes les plus strictes. S'il s'avère qu'une association caritative est engagée dans des activités qui causent du tort ou perpétuent la discrimination, elle doit être tenue pour responsable. L'affaire FIFCII met en évidence la nécessité d'une enquête approfondie pour s'assurer qu'aucune organisation caritative n'est autorisée à opérer d'une manière qui porte atteinte à ces valeurs fondamentales.
La Commission des associations caritatives doit agir rapidement pour examiner si les pratiques de la FIFCII sont compatibles avec son statut d'association caritative britannique. Une telle enquête est nécessaire pour protéger les personnes vulnérables et préserver l'intégrité du secteur caritatif au Royaume-Uni.