L'hôtel Boma, propriété de la Croix-Rouge kényane, accueillera une conférence anti-genre et anti-LGBT+ contraire au mandat du Fonds mondial sur les populations clés. Dites-leur de ne pas céder leur hôtel pour la conférence.
La Croix-Rouge kényane, actionnaire de l'hôtel Boma, accueillera la Conférence chrétienne panafricaine sur les valeurs familiales (PACFV) du 12 au 17 mai 2025. Cet événement est parrainé et organisé par des groupes tels que Family Watch International (États-Unis), CitizenGO (Espagne), Ordo Luris (Pologne), Christian Council International (Pays-Bas) et C-FAM, des organisations reconnues dans le monde entier pour leur atteinte aux droits humains, à la santé publique et à l'égalité entre les hommes et les femmes.
Alors que la Croix-Rouge kényane insiste sur le fait que l'hôtel Boma est une entité distincte, des documents officiels datant de mars 2025 confirment qu'elle est bien actionnaire de l'hôtel Boma. Cela signifie que la Croix-Rouge kényane profite des clients de l'hôtel Boma et, dans le même temps, est directement complice de ce rassemblement préjudiciable.
En tant que principal bénéficiaire du Fonds mondial au Kenya, l'organisation de cet événement est en contradiction avec la mission humanitaire de la Croix-Rouge et menace la sécurité et la dignité des personnes vivant avec le VIH, des femmes et des personnes LGBT+, des communautés que la Croix-Rouge kényane s'est depuis longtemps engagée à soutenir. Le discours sur les soi-disant « valeurs familiales » de l'événement est un écran de fumée pour des politiques qui promeuvent la mort, la discrimination, le féminicide, la violence basée sur le genre et qui restreignent les libertés fondamentales.
Nous demandons à la Croix-Rouge kényane et à l'hôtel Boma de retirer immédiatement leur propriété pour servir de plateforme à la conférence. Des lieux comme l'hôtel Boma devraient être des espaces sûrs qui promeuvent l'inclusion, et non des plateformes de haine et d'exclusion.
Signez cette pétition pour dire à la Croix-Rouge kényane qu'elle ne peut pas prétendre être en faveur des droits humains tout en offrant une plateforme à ces groupes dangereux qui cherchent à les démanteler.