Burkina Faso: Non à la pénalisation de l’amour

Les forces vives recommandent d'interdire les droits des minorités sexuelles, y compris les relations homosexuelles et les groupes de défense.

Vendredi 22 septembre 2023, les membres de l'Assemblée législative de transition (ALT) se sont réunis en plénière pour discuter du rapport issu des concertations régionales. Ces dernières ont porté sur les réformes politiques, institutionnelles et administratives proposées par le gouvernement transitoire. Les propositions faites par les forces vives, notamment l'interdiction et la pénalisation de l'homosexualité ainsi que la restriction de la création d'associations pour les droits des minorités sexuelles, ont été intégrées dans un rapport remis au gouvernement. L'adoption potentielle d'une législation contre les minorités sexuelles au Burkina Faso exposerait la communauté et ses défenseurs à des sanctions rigoureuses, incluant l'emprisonnement. Les répercussions dépasseraient les seules limitations juridiques, rendant les militants et activistes pour les droits humains et des minorités sexuelles plus vulnérables aux actions pénales et à la persécution.


Il est urgent d'agir. Aider nous à refuser l'interdiction et la pénalisation de l'homosexualité au Burkina Faso. Votre mobilisation est essentielle pour contrecarrer ces mesures discriminatoires et défendre les droits fondamentaux.

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Mme Gonta Alida Henriette DA, Présidente de la Commission Nationale des Droits Humains (CNDH) :

Nous exhortons votre commission à soutenir les droits des minorités sexuelles au Burkina Faso.

Comme vous le savez déjà, les députés de l’Assemblée législative de transition (ALT) se sont réunis en séance plénière ce vendredi 22 septembre 2023 pour présenter le rapport sur les concertations régionales. es forces vives ont formulé des suggestions  aux députés qui les ont  consignés dans un rapport à destination du gouvernement. Elles ont notamment émis des avis favorables pour l'interdiction et la pénalisation de l’homosexualté,l’interdiction de la création d’association de défense des droits des minorités sexuelles.

Le CNDH est l’un des mécanismes sérieux ayant pour mandat de recueillir et de conserver des éléments de preuves concernant les violations du droit international humanitaire et des droits humains commises au Burkina Faso et qui aborde les questions relatives aux droits humains et à la justice de façon globale. 


Votre travail reste crucial alors qu’une proposition de loi interdisant et pénalisant l’homosexualité peut être soumis à l’émycle à tout moment. Cette loi si elle est adoptée constituera la plus grande violation des droits de l’homme au Burkina et condamnera des centaines de milliers de personnes LGBT+ au Burkina Faso.

Nous vous remercions de l’attention que vous porterez à ces préoccupations. Nous vous prions de croire, Madame la Présidente, en l’expression de notre haute considération


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