Face à l'homophobie, un collectif dénonce l’absence d’état de droit au Sénégal, en invoquant le respect des droits humains pour tous.tes.
Nous collectif de sénégalais.es militant.es en faveur de la défense des droits humains, nous voulons immédiatement que le Sénégal devienne un Etat de droit inclusif, afin de s’engager sur la voie d’un développement social.
Nous collectif de sénégalais.es militant.es, nous dénonçons de réelles régressions à l’œuvre dans notre pays qui prennent prétexte de la religion islamique, à l’instar de JAMRA, pour plonger une frange de la nation sénégalaise dans la peur et sous l’emprise de leaders religieux, qui poursuivent des finalités de pouvoir et de contrôle politique sur les populations.
Nous collectif de sénégalais.es militant.es, nous dénonçons un discours trompeur qui utilise la rhétorique nationaliste et anti-néocolonialiste, pour couvrir des violations des droits humains dont sont aujourd’hui l’objet les homosexuel.les, les talibés, les albinos ou les femmes, mais qui demain, si nous n’y prenons pas garde, concerneront toute la société sénégalaise.
Nous collectif de sénégalais.es militant.es, nous demandons à ce que les lois soient appliquées au Sénégal grâce à un appareil judiciaire fort et indépendant, éloigné des interférences des marabouts qui mettent en œuvre une justice parallèle, personnelle et arbitraire sur la foi de leurs intérêts politiques propres.
Nous collectif de sénégalais.es militant.es, nous demandons à ce que les forces paramilitaires parfois mafieuses, telle que Safyatoul Haman, financées par les marabouts à Touba ou ailleurs au Sénégal, soient dissoutes sans délai, car elles n’ont aucune légalité, ni aucune légitimité politique populaire.
Nous collectif de sénégalais.es militant.es, nous demandons des poursuites en justice contre toutes organisations qui, à l’instar de JAMRA, promeuvent un discours d’incitation à la haine et à la violence, à l’encontre d’autres sénégalais.