Interdisons les « thérapies de conversion » dans l’UE !

La Commission européenne a le devoir d’agir contre les thérapies de conversion et de pousser les États membres à les rendre illégales.

Mise à jour – 14 mai 2024 : un rapport publié aujourd’hui par l’Agence européenne des droits fondamentaux comporte des révélations alarmantes. Fait choquant : une personne sur quatre déclare avoir été forcée de se soumettre à des pratiques de « conversion » pour changer son orientation sexuelle ou son identité et son expression de genre. Suite aux élections, la nouvelle Commission européenne constituée doit interdire ces « thérapies de conversion » en priorité. Rejoignez-nous pour appeler l’UE à protéger de toute urgence les droits LGBT+ et mettre un terme à ces pratiques violentes. Signez la pétition dès maintenant !

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Mise à jour – 16 septembre 2020 : La Commission européenne vient de publier sa toute première stratégie pour l’égalité LGBTIQ afin d’encourager l’échange des bonnes pratiques entre Etats membres pour mettre fin aux thérapies de conversion. Faisons monter la pression pour traduire ces mots en actions aussi vite que possible.

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Les « thérapies de conversion » ont pour but de changer l’orientation sexuelle, l’identité ou l’expression de genre de leurs patients.

On ne peut qualifier ces pratiques que de torture. Ce sont les jeunes LGBT+ qui sont particulièrement exposés. Les recherches montrent que ces thérapies ont cours dans 69 pays au monde, parmi lesquelles des États membres de l’UE.

Le Parlement européen, l’ONU et toutes les grandes associations de médecins et de psychologues condamnent ces pratiques. Les scientifiques sont formels : les thérapies de conversion causent de graves souffrances physiques et psychiques.

À l’heure actuelle, l’Allemagne, la Belgique, Chypre, l’Espagne, la France, la Grèce, Malte et le Portugal ont interdit ces pratiques. D’autres membres de l’UE comme l’Autriche, l’Irlande, les Pays-Bas et la Pologne ont l’intention de le faire dans un futur proche. Cependant, ce n’est pas le cas de certains états membres : la Commission européenne doit donc agir en conséquence.

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Commissaire européenne aux Valeurs et de la Transparence, Commissaire européenne à l’Égalité, Commissaire européenne à la Santé et à la Politique des consommateurs

Les thérapies de conversion sont considérées partout comme un traitement cruel, inhumain et dégradant proche de la torture.

Prenant en considération la compétence de l’UE sur les sujets de santé publique, de libertés, de sécurité et de justice, la Commission a la responsabilité d’agir à ce sujet.

Nous vous appelons soit à lancer une proposition d’initiative visant à interdire toute forme de « thérapie » de conversion, soit à fournir une aide coordonnée aux États membres afin qu’ils fournissent des réponses juridiques adaptées à ces pratiques dangereuses.


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